Quand une grande entreprise comme une banque, un fournisseur de télécommunications ou même Hydro-Québec a du mal à se faire payer une facture, elle se tourne souvent vers un spécialiste. L'agence de recouvrement CBV est justement ce genre d'expert, engagé pour récupérer les sommes dues pour le compte de ces entreprises. Pensez à eux comme un intermédiaire professionnel dont le but est de trouver une solution de paiement.
Le rôle de CBV Collection Services Ltd
Imaginez un instant que vous êtes propriétaire d'un immeuble locatif. Un de vos locataires quitte les lieux sans payer plusieurs mois de loyer. Vous êtes débordé, et franchement, vous n'avez ni le temps ni l'énergie de le pourchasser pour récupérer votre argent. Que feriez-vous? Vous engageriez probablement quelqu'un pour s'en occuper.
C'est exactement la même logique pour les grandes compagnies. Gérer des milliers de comptes en retard est un travail à temps plein qui les détourne de ce qu'elles font de mieux. C'est précisément là que CBV Collection Services Ltd. entre en scène.
Qui est CBV et pourquoi les entreprises l'engagent
CBV est ce qu'on appelle une agence de recouvrement tierce. Concrètement, ça veut dire que ce n'est pas l'entreprise à qui vous deviez de l'argent au départ. C'est plutôt un mandataire qu'ils ont engagé pour agir en leur nom.
Les entreprises leur confient leurs dossiers pour quelques bonnes raisons :
- Une expertise pointue : CBV a les outils, la technologie et surtout le personnel formé pour gérer le recouvrement de façon efficace, tout en respectant la loi.
- Pour se concentrer sur l'essentiel : En confiant cette tâche à des experts, les entreprises peuvent se concentrer sur leur cœur de métier, que ce soit vendre des forfaits cellulaires ou des prêts hypothécaires.
- De meilleurs résultats : Une agence dont c'est la seule et unique mission obtient souvent de bien meilleurs résultats qu'un département à l'interne. C'est leur spécialité.
Il est donc très important de comprendre que CBV n'est pas votre adversaire. C'est un intermédiaire dont la mission est de régler une situation financière en suspens.
En clair, l'agent de CBV qui vous appelle n'est pas la personne à qui vous devez de l'argent. C'est un professionnel payé par votre créancier pour trouver un terrain d'entente avec vous.
La différence entre créancier et mandataire
Saisir cette nuance est la clé de tout. Le créancier, c'est l'entreprise avec qui vous aviez signé un contrat au départ (votre compagnie de cellulaire, par exemple). Le mandataire, comme CBV, est simplement l'acteur autorisé à agir en son nom pour récupérer la dette.
Cette relation est encadrée par des lois très strictes au Canada, notamment par des organismes comme l'Office de la protection du consommateur au Québec. CBV doit suivre un code de conduite précis, ce qui protège vos droits tout au long du processus. Leur but n'est pas de vous intimider, mais bien d'ouvrir un dialogue pour régler la situation.
Pour en savoir plus sur le fonctionnement de ce milieu, jetez un œil à notre guide sur les services de collection offerts par des agences professionnelles comme Primat.
Le processus de recouvrement de CBV, étape par étape
Personne n'aime recevoir un appel ou une lettre d'une agence de recouvrement. Ça peut être stressant, c'est certain. Mais si on comprend bien comment ça fonctionne, on se rend compte que le processus est assez structuré et encadré par la loi. C'est beaucoup moins intimidant quand on sait à quoi s'attendre.
Tout commence par une première prise de contact. CBV vous enverra une lettre ou vous appellera pour vous dire que votre dossier leur a été confié. Ce premier échange est très important. L'agent doit se présenter clairement, nommer l'entreprise à qui vous devez de l'argent (le créancier original) et préciser le montant exact de la dette.
Ce schéma simple montre bien comment ça marche : CBV fait le pont entre vous et l'entreprise qui attend son paiement.
En gros, leur rôle est de faciliter la communication et de trouver un terrain d'entente pour régler le dossier.
La validation de la dette : votre premier réflexe
Avant même de parler de paiement, la loi exige que l'agent fasse deux choses : confirmer que vous êtes bien la bonne personne et que la dette est bien réelle. C'est une protection essentielle pour vous.
Si vous avez le moindre doute, n'hésitez jamais à demander une preuve écrite et détaillée de la dette. C'est votre droit le plus strict.
Cette preuve doit absolument contenir :
- Le nom du créancier d'origine (par exemple, votre compagnie de cellulaire).
- La date à laquelle la dette a été créée.
- Le détail du montant dû (le capital, les intérêts, les frais, etc.).
Prenez le temps de vérifier ces informations. C'est la base pour vous assurer que tout est en ordre avant d'aller plus loin.
Un conseil d'expert : ignorer les appels ou les lettres de CBV est rarement une bonne idée. Si vous ne répondez pas, ça peut être vu comme un refus de coopérer. Le créancier pourrait alors décider de passer à l'étape suivante, qui peut être une poursuite en justice. Mieux vaut toujours ouvrir le dialogue.
Négocier un plan de paiement qui a du sens
Une fois que la dette est confirmée, on passe à la discussion. L'objectif de CBV est de récupérer l'argent, mais aussi de trouver une solution qui fonctionne pour tout le monde. C'est là que vous entrez en jeu. Soyez honnête et transparent sur votre situation financière.
Imaginons que vous avez une facture de carte de crédit impayée de 800 $. Plusieurs options s'offrent à vous :
- Règlement en un seul versement : Si vous avez les fonds, vous pouvez proposer de tout payer d'un coup. Parfois, on peut même négocier un petit rabais en échange d'un paiement rapide.
- Paiements mensuels : S'il est impossible de tout payer d'un coup, proposez un plan de paiements que vous pouvez vraiment vous permettre. Par exemple, des versements de 100 $ par mois pendant huit mois.
Le plus important est d'être réaliste. Un plan de paiement que vous ne pouvez pas tenir ne règlera rien. Une fois l'entente conclue, demandez une confirmation écrite. C'est la meilleure façon de fermer le dossier pour de bon.
D'ailleurs, de grandes entreprises comme Hydro-Québec font appel à des agences comme CBV. Leur propre registre public indique qu'elles partagent des renseignements personnels avec CBV pour la « récupération des sommes dues ». Ça montre bien que leur rôle est légitime et bien établi.
Et si on a perdu votre trace? Le rôle de la localisation
Parfois, un créancier perd le contact avec une personne. Un déménagement, un changement de numéro de téléphone… ça arrive. Dans ces cas-là, avant même de commencer à appeler, l'agence peut être engagée pour retrouver la personne.
C'est une étape qui s'assure que les communications se rendent à la bonne place. Pour en savoir plus sur cette pratique, vous pouvez consulter ce guide sur les services de localisation, aussi appelés skip tracing, au Canada. C'est une démarche légale qui permet simplement de rétablir le contact pour pouvoir ensuite régler le dossier.
Vos droits face aux agences de recouvrement au Canada
Recevoir un appel d'une agence de recouvrement comme CBV, ça peut être stressant. Mais la première chose à savoir est simple : vous avez des droits. Leurs actions sont encadrées par des lois très précises, au niveau fédéral et provincial, pour garantir que tout se passe de manière juste et respectueuse. Connaître ces règles du jeu, c’est vous donner les moyens de garder le contrôle et de vous protéger.
Ces lois ne sont pas de vagues recommandations. Elles tracent une ligne claire entre ce qu'une agence peut faire et ce qui lui est totalement interdit.
Ce que CBV a le droit de faire
Le travail d'une agence comme CBV est de vous contacter pour trouver une solution à une dette impayée. C'est tout à fait légal, mais leurs méthodes sont balisées.
Voici ce qu'un agent de CBV peut faire, en toute légalité :
- Vous joindre par téléphone, courriel ou courrier postal pour discuter de la dette et des solutions possibles.
- S'assurer de parler à la bonne personne en vous posant des questions pour vérifier votre identité.
- Proposer et négocier un plan de paiement ou une entente pour régler la dette.
- Contacter un tiers (un proche, votre employeur) pour une seule et unique raison : obtenir ou confirmer votre adresse et votre numéro de téléphone. Ils n'ont absolument pas le droit de mentionner la dette.
Le but est de démarrer un dialogue pour trouver une issue. La loi veille à ce que cet échange reste professionnel.
Ce qui est strictement interdit
La protection du consommateur est la priorité absolue dans ce domaine. C’est pour ça que la liste des pratiques interdites est longue et sans équivoque.
Retenez bien ceci : Le harcèlement, l'intimidation et les fausses informations n'ont pas leur place. Si vous vous sentez menacé, c'est que quelque chose ne va pas. Une agence professionnelle comme CBV connaît les règles et s'y tient.
Un agent de recouvrement n'a PAS le droit de :
- Vous appeler à des heures impossibles. Au Québec, par exemple, c'est silence radio avant 8 h et après 20 h en semaine, ainsi que le dimanche et les jours fériés.
- Vous contacter à répétition pour vous harceler. La fréquence des appels est aussi limitée par la loi.
- Utiliser un langage agressif, menaçant ou injurieux. Toute pression psychologique est illégale.
- Parler de votre dette avec qui que ce soit d'autre que vous (famille, collègues, employeur), sauf pour la simple vérification de vos coordonnées. Votre situation financière est confidentielle.
- Mentir ou déformer la vérité. Ils ne peuvent pas se faire passer pour un avocat ou un agent du gouvernement, ni brandir la menace de poursuites qu'ils n'ont pas l'intention d'engager.
- Vous facturer des frais supplémentaires qui n'étaient pas dans votre contrat original avec le créancier.
Toute infraction à ces règles est prise très au sérieux. Heureusement, des organismes de surveillance sont là pour vous défendre.
Le rôle des organismes de protection du consommateur
Chaque province canadienne a son propre « arbitre » pour s'assurer que les agences respectent la loi. Au Québec, ce rôle de gardien est joué par l'Office de la protection du consommateur (OPC).
Si vous pensez que CBV ou une autre agence a franchi la ligne, vous pouvez – et devriez – porter plainte auprès de l'OPC (ou son équivalent provincial). Ces organismes ont le pouvoir de mener des enquêtes, de donner des amendes salées et même de suspendre le permis d'une agence.
Un cas récent le montre bien. En 2023, l'OPC du Québec a annoncé que CBV Collection Services Ltd. avait plaidé coupable à une accusation. L'agence avait continué à contacter une personne qui leur avait clairement dit qu'elle n'était pas le débiteur recherché, une pratique illégale. Résultat : une amende de 1 550 $ pour CBV. Vous pouvez consulter les détails de cette décision pour voir comment la loi s'applique concrètement.
Cet exemple prouve que les lois ne sont pas que des mots sur du papier. Elles vous donnent un vrai pouvoir pour exiger un traitement juste et respectueux tout au long du processus.
Comparatif des droits des débiteurs au Québec vs Ontario
Ce tableau met en évidence les principales différences réglementaires pour les agences de recouvrement entre le Québec et l'Ontario, deux marchés clés pour CBV.
| Réglementation | Québec (Loi sur le recouvrement de certaines créances) | Ontario (Collection and Debt Settlement Services Act) |
|---|---|---|
| Heures de contact | Interdit avant 8 h et après 20 h en semaine. Interdit les dimanches et jours fériés. | Interdit avant 7 h et après 21 h en semaine. Interdit les dimanches (sauf entre 13 h et 17 h) et les jours fériés. |
| Fréquence des contacts | Le harcèlement est interdit, mais la loi ne spécifie pas un nombre maximal de contacts précis. L'interprétation est basée sur le contexte. | Limité à 3 tentatives de contact par semaine (sauf si vous avez donné votre accord pour plus). |
| Contact avec l'employeur | Permis une seule fois pour confirmer l'emploi, le titre et l'adresse professionnelle. Interdiction de parler de la dette. | Strictement interdit de contacter l'employeur, sauf si l'employeur a garanti la dette ou si vous avez donné votre autorisation. |
| Validation de la dette | L'agence doit envoyer un avis écrit avec les détails de la dette dans les 5 jours suivant le premier contact. | Sur demande écrite de votre part, l'agence doit fournir une preuve écrite de la dette. |
| Organisme de surveillance | Office de la protection du consommateur (OPC) | Ministère des Services au public et aux entreprises de l'Ontario |
Comme on peut le voir, même si les principes de base sont similaires, les détails pratiques peuvent changer d'une province à l'autre. C'est important de connaître les règles qui s'appliquent là où vous vivez.
Les services de CBV pour les entreprises créancières
Jusqu'à maintenant, on a surtout parlé du point de vue de la personne endettée. Changeons de chaise un instant pour comprendre pourquoi une entreprise – que ce soit une grande banque, un géant des télécommunications ou même une PME – déciderait de confier ses comptes en souffrance à une agence comme l'agence de recouvrement CBV. Cette décision, c'est bien plus qu'une simple question d'argent.
Pour une entreprise, chaque facture qui reste impayée est comme une petite fuite d'eau dans sa trésorerie. S'occuper de ces dossiers à l'interne, ça prend du temps, des ressources et une expertise que beaucoup n'ont tout simplement pas. En confiant cette tâche à un spécialiste comme CBV, les entreprises peuvent se concentrer sur ce qu'elles font de mieux : innover, servir leurs clients et faire grandir leurs affaires.
Le recouvrement comme une extension de votre entreprise
CBV offre différents services, un peu comme des niveaux de difficulté, selon la nature des dossiers. Le premier niveau, qu'on appelle souvent le recouvrement de premier niveau, est le plus collaboratif. Dans ce mode, CBV agit pratiquement comme un prolongement du département des comptes à recevoir de l'entreprise.
Les agents de CBV contactent les clients en retard, mais ils le font en adoptant le ton et les valeurs de la marque du créancier. L'objectif est double : récupérer les montants dus le plus vite possible, oui, mais sans briser la relation avec le client. En intervenant tôt, parfois quelques semaines à peine après la date d'échéance, on augmente radicalement les chances de succès.
C’est simple : plus une créance est jeune, plus elle est facile à récupérer. En agissant vite, CBV aide les entreprises à garder un cycle de revenus stable et prévisible.
Cette approche préventive est vraiment intéressante pour les entreprises qui tiennent à leur image de marque, même quand il faut aborder des sujets financiers un peu délicats.
Le recouvrement de troisième niveau pour les cas plus coriaces
Quand les premières tentatives échouent ou que les dettes sont beaucoup plus vieilles, le dossier passe au recouvrement de troisième niveau. À ce stade, on considère que les créances sont plus difficiles à récupérer. Les agents de CBV utilisent alors des techniques plus poussées, tout en respectant à la lettre les lois provinciales et fédérales.
Ça peut vouloir dire :
- Faire des recherches plus approfondies pour retrouver une personne.
- Négocier de manière plus ferme pour mettre en place un plan de paiement.
- Préparer le dossier pour une éventuelle action en justice, si le créancier décide d’aller plus loin.
Même à ce niveau, on essaie toujours de trouver une solution à l'amiable. Les poursuites coûtent cher et sont souvent le dernier recours. Pour une entreprise, le défi ne s'arrête pas à obtenir un jugement en sa faveur; il faut ensuite le faire exécuter. Pour en savoir plus là-dessus, un bon point de départ est de consulter un guide sur la gestion des jugements au Québec, qui explique comment transformer une victoire en cour en argent sonnant et trébuchant.
Un modèle d'affaires basé sur la réussite
Un des aspects les plus convaincants pour les entreprises est le modèle économique de CBV, qui fonctionne souvent à la commission. On connaît ça sous la formule « pas de recouvrement, pas de frais ».
En clair, ça veut dire que CBV ne facture ses services que si elle réussit à récupérer une partie ou la totalité de la dette. Sa rémunération est un pourcentage du montant perçu. Les intérêts de l'agence et de son client sont donc parfaitement alignés.
Pour une entreprise, ce modèle a plusieurs avantages :
- Aucun risque financier au départ : Pas besoin de sortir de l'argent pour confier ses dossiers.
- Motivation au maximum : L'agence est directement incitée à performer pour être payée.
- Des coûts transparents : Les frais sont clairs et directement liés aux résultats.
Au final, en choisissant un partenaire comme l'agence de recouvrement CBV, une entreprise ne fait pas que récupérer des fonds perdus. Elle optimise sa gestion financière, allège sa charge administrative et protège sa réputation en s'assurant que tout est fait de manière professionnelle et légale.
Comment s'assurer que c'est bien CBV et non une arnaque?
Avec la montée des fraudes financières, il est plus important que jamais de savoir à qui on parle, surtout quand il s'agit d'une dette. Les fraudeurs sont rusés et n'hésitent pas à se faire passer pour des agences bien connues comme l'agence de recouvrement CBV. Heureusement, il existe des moyens simples et efficaces pour vous protéger.
Avant toute chose, et surtout avant de penser à envoyer de l'argent, prenez le temps de vérifier. Un vrai représentant de CBV comprendra parfaitement votre prudence et vous donnera les informations nécessaires sans problème.
La première chose à faire est de garder son sang-froid. Ne cédez jamais à la pression. Les arnaqueurs misent sur la peur et l'urgence pour vous pousser à l'erreur.
Consulter les registres publics pour valider l'agence
La vérification la plus sûre est souvent la plus simple : les registres officiels. Au Canada, les agences de recouvrement sont très encadrées et doivent avoir un permis pour opérer en toute légalité.
Au Québec, c'est l'Office de la protection du consommateur (OPC) qui s'occupe de ces permis. Vous pouvez facilement vérifier leur registre en ligne pour voir si CBV y est bien inscrite. D'ailleurs, la liste officielle des permis en vigueur confirme que CBV Collection Services Ltd. détient le permis no 400456 et que son bureau est situé au 320-2 Place Laval, à Laval. L'agence y est aussi inscrite sous le nom « Agence de recouvrement CBV », ce qui confirme sa légitimité. Pour plus de détails, vous pouvez consulter la liste complète des permis publiée par l'OPC.
En quelques minutes, cette petite recherche vous confirme que l'agence existe vraiment et qu'elle a le droit de vous contacter.
Les signes qui ne trompent pas : comment repérer une arnaque
Même si le nom de l'agence semble légitime, soyez très attentif à la manière dont votre interlocuteur se comporte. Les fraudeurs se trahissent souvent par leurs demandes étranges et leur attitude.
Voici quelques drapeaux rouges qui devraient vous mettre la puce à l'oreille :
- Des modes de paiement douteux : Un arnaqueur vous demandera souvent de payer par des moyens qui ne laissent aucune trace et qui ne sont pas sécurisés. Méfiez-vous si on vous suggère de payer avec des cartes-cadeaux, des cartes prépayées, des cryptomonnaies ou un virement Interac vers une adresse courriel personnelle. Une agence sérieuse comme CBV vous proposera toujours des options de paiement professionnelles et sécurisées, comme un portail en ligne ou un virement vers un compte d'entreprise.
- Pression et menaces exagérées : Un agent de recouvrement peut être direct, c'est normal. Mais il n'a pas le droit d'être abusif, de vous menacer d'arrestation immédiate ou de vous harceler. Les lois canadiennes sont très strictes à ce sujet. Les fraudeurs, eux, créent un faux sentiment d'urgence pour vous empêcher de réfléchir.
- Le refus de fournir un document écrit : C'est le signal d'alarme le plus important de tous.
Retenez cette règle d'or : ne payez jamais rien sans avoir reçu et vérifié un document écrit officiel. Ce document doit clairement indiquer le nom du créancier original, le montant exact de la dette et la date à laquelle elle a été contractée.
Un vrai agent de CBV vous enverra ces informations par courriel ou par la poste sans la moindre hésitation. Un fraudeur, lui, trouvera toujours une bonne excuse pour ne pas le faire. Si on vous refuse cette preuve, c'est simple : raccrochez. Il s'agit très probablement d'une tentative d'arnaque.
Questions fréquentes sur l'agence de recouvrement CBV
Faire face à une agence de recouvrement, ça vient souvent avec son lot de questions et d'inquiétudes. On va démystifier tout ça. Voici les réponses claires et directes aux questions les plus fréquentes sur CBV, en se basant sur ce que la loi canadienne permet de faire.
Est-ce que CBV peut affecter ma cote de crédit ?
Oui, sans l'ombre d'un doute. Dès qu'un créancier confie votre dossier à CBV, cette information est presque toujours transmise aux bureaux de crédit comme Equifax et TransUnion. Une note de recouvrement apparaît alors sur votre dossier, et ça, ça fait mal à votre pointage de crédit.
Même si vous finissez par payer la dette, la mention de recouvrement ne disparaît pas comme par magie. Le statut du compte sera mis à jour pour indiquer « payé », mais l'historique, lui, reste visible pendant plusieurs années (généralement six ans), selon les règles de votre province.
Puis-je négocier le montant de la dette avec CBV ?
Bien sûr. En fait, c'est souvent une bonne idée d'essayer. Le but de CBV est de récupérer de l'argent pour son client, et ils ont souvent une marge de manœuvre pour accepter un montant inférieur à la dette totale, surtout si la créance traîne depuis un bon moment.
N'hésitez pas à faire une offre pour un règlement unique ou à proposer un plan de paiements qui correspond à votre budget. Un conseil : exigez toujours une confirmation écrite de l'entente avant de faire le moindre paiement. Ça vous évitera bien des maux de tête.
CBV a-t-elle le droit de me poursuivre en justice ?
Oui, CBV peut vous poursuivre au nom du créancier original pour obtenir un jugement. Mais attention, ils ne peuvent pas le faire n'importe quand. Il faut que la dette ne soit pas prescrite.
Au Canada, chaque province a ses propres règles. Au Québec, le délai de prescription de base est de trois ans (selon le Code civil). En Ontario et en Alberta, par exemple, le délai est généralement de deux ans. Si ce délai est passé et que vous n'avez ni fait de paiement ni reconnu la dette, le créancier ne peut plus utiliser les tribunaux pour vous forcer à payer.
Sachez qu'une poursuite est souvent la dernière carte qu'ils jouent, quand toutes les autres tentatives pour vous joindre et trouver un arrangement ont échoué.
Que faire si je ne reconnais pas la dette réclamée ?
Surtout, ne payez rien. Votre premier geste doit être de demander des comptes. Exigez immédiatement que l'agent de CBV vous envoie une preuve écrite et détaillée de ce qu'on vous réclame.
Ce document doit au minimum contenir :
- Le nom du créancier d'origine
- Le montant de la dette initiale
- La date où la dette a été contractée
Si, même avec ces informations en main, vous n'êtes pas convaincu, il faut contester officiellement. Envoyez une lettre recommandée à CBV et au créancier pour expliquer clairement pourquoi vous jugez que cette dette n'est pas la vôtre.
Chez Primat, on sait très bien que courir après les factures impayées est une tâche lourde qui prend un temps fou. C'est pourquoi notre plateforme vous permet de nous confier vos dossiers en quelques clics et de suivre leur évolution en direct. Ça vous libère l'esprit et vous laisse le temps de vous concentrer sur ce qui compte vraiment : faire grandir votre entreprise.
Pour voir comment on peut vous aider à récupérer votre argent plus vite, tout en agissant de manière professionnelle, jetez un œil à https://primat.ca.



