Le guide pour choisir la bonne agence de recouvrement au Canada

Au fond, une agence de recouvrement au Canada, c'est un partenaire financier. Son rôle? Aider les entreprises comme la vôtre à récupérer les factures impayées, de façon professionnelle et surtout, légale. Elle devient un intermédiaire entre vous et vos clients en retard de paiement, gérant tout le processus pour que votre trésorerie ne soit pas affectée.

Comprendre le rôle essentiel d'une agence de recouvrement

Lorsqu'une facture reste impayée, on sait tous comment ça se passe. Le temps et l'énergie qu'on y met peuvent vite devenir un gouffre, vous détournant de ce qui compte vraiment : faire tourner votre entreprise.

Faire appel à une agence de recouvrement au Canada, ce n'est pas jeter l'éponge. C'est une décision d'affaires purement stratégique. Vous choisissez d'optimiser vos finances et de confier une tâche complexe à des experts.

Ces spécialistes prennent le relais sur un processus qui, avouons-le, est souvent délicat et très long. Leur mission est simple en apparence, mais complexe en pratique : récupérer les sommes qui vous sont dues tout en respectant un cadre légal très strict, qui change d'une province à l'autre. Une bonne agence sait comment jongler avec ces règles pour obtenir des résultats.

Une main tape sur un ordinateur portable affichant des documents de factures, avec des éclaboussures d'aquarelle.

Bien plus que de simples appels

Le travail d'une agence ne se résume pas à harceler les gens au téléphone. Loin de là. Il s'agit d'une approche bien structurée, pensée pour préserver vos relations d'affaires. Au lieu de risquer de créer des tensions avec un client qui pourrait être important pour vous, l'agence agit comme un médiateur neutre.

Grâce à cette médiation, on trouve souvent des solutions qui arrangent tout le monde, comme un plan de paiement échelonné. Ça permet de préserver la relation et de laisser la porte ouverte à de futures collaborations.

Concrètement, voici ce que vous gagnez à travailler avec une agence :

  • Un flux de trésorerie protégé : En accélérant la récupération des paiements, une agence stabilise votre fonds de roulement, ce qui est vital pour vos opérations.
  • Du temps et des ressources libérés : Votre équipe peut enfin se concentrer sur la croissance et le service client au lieu de courir après les factures.
  • Une expertise légale qui vous couvre : Les agences connaissent les lois provinciales sur le bout des doigts. Ça vous évite de tomber dans le panneau des pratiques de recouvrement illégales et des risques qui vont avec.
  • Des relations clients préservées : Une approche professionnelle et respectueuse augmente vos chances de garder une bonne relation avec le client, même après un incident de paiement.

En confiant cette tâche à des spécialistes, vous ne faites pas que déléguer un problème. Vous investissez dans la stabilité et la pérennité de votre entreprise. C'est une démarche proactive, pas juste une réaction à une crise.

Un impact économique qui dépasse votre entreprise

L'efficacité du recouvrement est si importante qu'elle est un pilier de la santé économique, même au niveau du gouvernement. Prenez l'Agence du revenu du Canada (ARC), par exemple. Elle a ses propres équipes de recouvrement pour les dettes fiscales.

Juste pour l'année 2018-2019, ses efforts ont permis de récupérer près de 68 milliards de dollars canadiens en dettes fiscales impayées. Ces chiffres montrent bien à quel point un processus de recouvrement bien rodé est crucial. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les détails sur le site officiel de l'ARC.

En fin de compte, faire appel à une agence transforme une situation qui pourrait vite devenir conflictuelle en un processus géré et professionnel. Pour les entreprises canadiennes, c'est une des solutions les plus efficaces pour garder des finances saines tout en se concentrant sur leur cœur de métier. C'est exactement pour ça que des services de recouvrement de créances pour entreprises comme les nôtres existent : pour vous simplifier la vie.

Naviguer dans les lois sur le recouvrement au Canada : ce que vous devez savoir

Le recouvrement de créances au Canada, c'est un peu comme un jeu de société où les règles changent d'une province à l'autre. Pour une entreprise qui fait des affaires à l'échelle nationale, ce labyrinthe réglementaire peut vite devenir un vrai casse-tête.

Il est crucial de bien comprendre ce cadre légal. C'est ce qui fait la différence entre un recouvrement efficace et une démarche qui pourrait vous coûter cher, autant en argent qu'en réputation.

Une agence de recouvrement professionnelle n'est pas juste là pour faire des appels. Son vrai rôle, c'est d'être votre guide dans ce dédale juridique. Elle connaît les limites, les permissions et les interdictions, protégeant ainsi votre entreprise contre des faux pas légaux.

Les principes de base qui s'appliquent partout

Même si chaque province a ses petites particularités, il y a heureusement un socle commun de règles qui protègent tout le monde. Ces principes garantissent que le processus reste juste et respectueux.

Par exemple, une agence doit toujours être transparente : s'identifier clairement, nommer le créancier original et préciser le montant exact de la dette. Il est absolument interdit de jouer sur les mots ou de donner des informations trompeuses.

Voici quelques pratiques universellement encadrées :

  • Heures de contact raisonnables : Pas question d'appeler au milieu de la nuit. Les lois provinciales définissent des plages horaires précises pour ne pas empiéter sur la vie privée des gens.
  • Tolérance zéro pour le harcèlement : Le langage menaçant, intimidant ou abusif est totalement proscrit. Multiplier les appels au point d'en faire du harcèlement est aussi illégal.
  • La dette, c'est privé : Une agence ne peut pas étaler les détails de la dette sur la place publique. Cela signifie qu'elle n'a pas le droit d'en parler à l'employeur, aux voisins ou à la famille (sauf s'ils sont cosignataires). Elle peut contacter un employeur, mais seulement pour confirmer des informations de base, comme le fait que la personne y travaille.

Le choix d'une agence qui maîtrise et respecte ces lois n'est pas une option, c'est une nécessité. C'est la seule façon de s'assurer que vos créances sont gérées de manière éthique, ce qui protège votre image de marque tout en vous couvrant sur le plan légal.

Les particularités provinciales qui changent la donne

C'est ici que les choses se corsent. Les différences entre les provinces peuvent être majeures et influencer directement la stratégie à adopter.

L'un des points les plus critiques est le délai de prescription. Il s'agit de la période légale au-delà de laquelle vous ne pouvez plus poursuivre quelqu'un en justice pour une dette. Ce délai est de deux ans dans la plupart des provinces comme l'Ontario et l'Alberta, mais il passe à trois ans au Québec. Manquer cette date limite, c'est potentiellement perdre toute chance de récupérer votre argent par la voie judiciaire.

D'ailleurs, le Québec est un cas à part avec ses exigences particulièrement strictes. Contrairement à d'autres provinces, la loi québécoise interdit généralement aux agences de recouvrement sans bureau physique au Québec de s'occuper des dettes à la consommation sur son territoire. Cette spécificité fait du Québec un marché unique qui demande une expertise locale très pointue.

Pour vous aider à visualiser ces différences, voici un tableau qui résume quelques points clés.

Aperçu des réglementations clés par province

Ce tableau comparatif illustre bien à quel point les règles du jeu peuvent varier d'une province à l'autre, ce qui façonne directement les stratégies de recouvrement au Canada.

Province Licence provinciale requise Délai de prescription de la dette Règles spécifiques importantes
Ontario Oui 2 ans Interdiction formelle de contacter les débiteurs le dimanche.
Québec Oui 3 ans Exigence fréquente d'un bureau physique pour le recouvrement à la consommation.
Alberta Oui 2 ans Obligation de verser les fonds recouvrés au créancier dans les 30 jours.
Colombie-Britannique Oui 2 ans Les courriels et textos sont soumis aux mêmes règles strictes que les appels téléphoniques.

Il est donc clair qu'une approche « taille unique » ne fonctionne pas. Une bonne agence doit non seulement connaître ces règles, mais aussi savoir les appliquer au cas par cas pour maximiser vos chances de succès, sans jamais franchir la ligne jaune.

Enfin, lorsque les tentatives amiables échouent et qu'un jugement est obtenu, le travail n'est pas terminé. Une agence compétente doit aussi savoir comment faire exécuter cette décision de justice. Pour les entreprises confrontées à cette étape, il est essentiel de connaître les options qui s'offrent à elles. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre guide sur la gestion des jugements au Canada. Cette expertise garantit que même les dossiers les plus complexes sont menés à leur terme, de manière conforme et efficace.

Le parcours d'un dossier de recouvrement

Confier une facture impayée à une agence de recouvrement peut sembler être un grand pas, surtout la première fois. Qu'arrive-t-il vraiment à votre dossier une fois que vous l'avez soumis? Pour lever le voile sur ce processus, suivons le cheminement typique d'un compte en souffrance.

Prenons un exemple concret : une petite entreprise de services B2B attend le paiement d'une facture de 5 000 $ depuis 90 jours. Vos relances sont restées lettre morte. C'est le moment où l'intervention d'un expert devient une option sérieuse.

Première étape : la soumission du dossier

Loin d'être compliquée, la soumission se fait généralement via le portail en ligne de votre agence partenaire. Vous y déposez les pièces qui prouvent la légitimité de la dette.

Considérez ces documents comme les fondations de votre dossier. Plus ils sont clairs et complets, plus l'agence pourra agir vite et bien.

Voici ce que vous devrez généralement fournir :

  • La facture originale : elle doit détailler les services ou produits, le montant dû et l'échéance.
  • Un contrat ou un bon de commande signé : c'est la preuve de l'accord commercial.
  • L'historique de vos communications : courriels de relance, notes sur les appels, tout ce qui montre vos efforts.
  • Une preuve de livraison ou d'achèvement des travaux : indispensable pour parer à toute contestation.

Une fois ces éléments téléversés, l'agence procède à une vérification rapide. Si le dossier est solide, le recouvrement est lancé.

La phase amiable : une approche professionnelle avant tout

Contrairement aux idées reçues, l'agence ne commence pas par des menaces. La première phase, dite « amiable », a pour but de trouver un terrain d'entente. L'objectif est de récupérer les fonds tout en essayant de préserver la relation d'affaires que vous avez bâtie.

Ce visuel résume bien la philosophie du recouvrement moderne : tout part de la conformité et de la communication avant d'envisager des actions plus contraignantes.

Diagramme illustrant les étapes des lois de recouvrement: licence, communication et action, avec icônes explicatives.

Les agents utilisent un mélange de contacts écrits et téléphoniques pour renouer le dialogue. Ils cherchent à comprendre pourquoi la facture n'est pas payée et proposent des solutions flexibles, comme un échéancier de paiement. Et si le contact a disparu des radars? L'agence peut faire appel à des services de recherche et de localisation pour retrouver les bonnes coordonnées, en toute légalité.

La mise en demeure : quand le ton se durcit

Si la discussion n'aboutit pas ou si le débiteur fait la sourde oreille, il est temps de passer à l'étape suivante. L'agence envoie alors une mise en demeure formelle.

Ce document est bien plus qu'une simple lettre de rappel. C'est un avis légal qui informe le débiteur que s'il ne règle pas sa dette dans un délai imparti, des procédures judiciaires pourraient être lancées.

La mise en demeure marque un tournant. Elle signifie que vous êtes sérieux et prêt à aller plus loin pour récupérer ce qui vous est dû, tout en respectant scrupuleusement le cadre légal.

Bien souvent, cet avis suffit à débloquer la situation. La perspective d'un passage au tribunal et des frais qui s'y rattachent motive la plupart des débiteurs à payer ou, du moins, à négocier sérieusement.

Le dernier recours : les procédures judiciaires

Dans les cas les plus difficiles, lorsque même la mise en demeure reste sans effet, l'agence évalue avec vous l'opportunité d'une action en justice. Plusieurs facteurs sont pesés : le montant en jeu, la solvabilité du débiteur et les probabilités de gagner.

L'agence ne décidera jamais à votre place. Elle vous présentera un rapport complet de ses démarches, accompagné d'une recommandation sur les options judiciaires, incluant une estimation des coûts et des délais. La décision finale de lancer les procédures vous appartient toujours.

Ce parcours, de la soumission de votre dossier à la recommandation finale, transforme une situation stressante en un processus clair et maîtrisé. Vous savez à tout moment où en sont les choses, ce qui vous permet de vous concentrer sur votre entreprise.

Comment choisir la bonne agence pour vous?

Le choix d'une agence de recouvrement au Canada est bien plus qu'une simple case à cocher sur votre liste de tâches. C'est trouver un partenaire qui aura un impact direct sur votre flux de trésorerie et, tout aussi important, sur l'image de votre entreprise. Pour faire le bon choix, il ne faut pas s'arrêter au taux de commission. Plusieurs autres aspects, souvent plus subtils, font toute la différence.

Pensez-y comme si vous recrutiez un membre clé de votre équipe financière. Vous avez besoin de quelqu'un qui comprend vos enjeux, qui respecte les règles du jeu et, surtout, qui livre la marchandise.

La question de la tarification

Forcément, le premier réflexe est de regarder le prix. La plupart des agences canadiennes travaillent sur un modèle de commission au succès, qu'on appelle souvent « pas de résultat, pas de frais ». C'est un modèle gagnant-gagnant : si l'agence ne récupère pas votre argent, vous ne payez rien. Leurs intérêts sont directement alignés sur les vôtres.

Les taux de commission peuvent varier, généralement entre 20 % et 50 % du montant recouvré. Ce pourcentage n'est pas arbitraire; il dépend surtout de l'âge de la dette et de sa complexité. Une facture impayée depuis 90 jours coûtera moins cher à recouvrer qu'une créance qui traîne depuis deux ans.

Demandez toujours une grille de tarifs claire et détaillée. Si une agence est floue sur ses frais, c'est un mauvais signe. Un bon partenaire prendra le temps de vous expliquer comment ses taux sont calculés, sans mauvaises surprises.

Pour une PME, un modèle sans frais de départ est souvent la meilleure solution pour ne pas affecter une trésorerie déjà fragile. Une plus grande entreprise, de son côté, pourrait négocier des taux dégressifs en fonction du volume de dossiers qu'elle confie.

La conformité légale et les licences : le point non négociable

Ici, il n'y a pas de compromis possible. L'agence que vous engagez doit absolument détenir toutes les licences requises pour opérer dans les provinces où se trouvent vos clients en défaut de paiement. Comme on l'a vu, chaque province a ses propres règles, et l'agence doit les connaître sur le bout des doigts.

N'ayez aucune gêne à demander une preuve de leurs licences provinciales. C'est votre droit, et c'est une pratique normale. Allez aussi jeter un œil à leur réputation en matière de conformité. Une agence qui prend des libertés avec la loi, même sans le vouloir, met directement en jeu la réputation de votre propre entreprise.

Un partenaire sérieux investit constamment dans la formation de ses agents pour qu'ils soient toujours au courant des derniers changements législatifs.

Le taux de récupération et l'accès à l'information

Le taux de récupération est un bon indicateur de performance, c'est certain. Il montre le pourcentage des sommes dues que l'agence réussit à aller chercher. Mais attention, un chiffre élevé n'est pas toujours ce qu'il paraît. Un taux de 40 % sur des dossiers très compliqués peut être bien plus impressionnant qu'un taux de 70 % sur des factures presque neuves.

Ce qui compte encore plus, c'est la transparence. Une agence moderne et efficace doit vous fournir un portail client en ligne sécurisé. Cet outil est votre fenêtre sur leur travail : vous pouvez y suivre en temps réel l'avancement de chaque dossier, voir les notes des agents et sortir des rapports clairs.

Cette visibilité est essentielle. Elle vous donne le contrôle et vous permet de juger de l'efficacité de l'agence sur la base de faits concrets, pas juste de promesses.

La qualité du service et l'expertise derrière les appels

Au bout du compte, ce sont des humains qui gèrent vos dossiers. L'efficacité d'une agence repose entièrement sur l'expertise de ses agents. Ils doivent être d'excellents négociateurs, bien sûr, mais aussi savoir faire preuve d'empathie et de fermeté, le tout dans un cadre éthique très strict.

C'est là que le rôle des commis au recouvrement devient central. Au Canada, c'est un métier important : environ 30 % de ces emplois se trouvent dans les services administratifs et 21 % dans le secteur de la finance et de l'assurance. Ces professionnels sont la clé. Pour mieux comprendre leur rôle, le site du Gouvernement du Québec offre des informations très pertinentes.

Enfin, ne négligez pas l'aspect technologique. Si vous gérez beaucoup de comptes, la capacité de l'agence à intégrer ses systèmes avec votre CRM ou votre logiciel comptable peut vous faire économiser un temps fou et réduire les erreurs de saisie manuelle.

Bref, trouver la bonne agence de recouvrement au Canada, c'est trouver le juste équilibre entre le coût, la conformité, la performance et la technologie. Prenez le temps de bien évaluer ces points.


Pour vous aider à structurer votre démarche, voici une liste de contrôle pratique. Utilisez-la pour comparer les agences que vous envisagez et pour ne rien oublier d'important.

Checklist pour évaluer une agence de recouvrement

Un outil pratique pour comparer différentes agences et prendre une décision éclairée basée sur des critères essentiels.

Critère d'évaluation Points clés à vérifier Votre niveau de priorité (Bas/Moyen/Haut)
Tarification Modèle de commission au succès? Grille tarifaire claire? Frais cachés?
Conformité & Licences Licences valides dans toutes les provinces requises? Preuves disponibles?
Taux de récupération Taux moyen communiqué? Contexte (âge des dettes)? Transparence des chiffres?
Technologie & Outils Portail client en ligne? Rapports accessibles 24/7? Intégration possible avec vos systèmes (API)?
Qualité du service Personne-ressource dédiée? Processus de communication clair? Formation des agents?
Réputation Avis en ligne? Témoignages clients? Appartenance à des associations professionnelles?
Approche éthique Manière de traiter les débiteurs? Politique de protection de la réputation du client?

Cette checklist vous donnera une base solide pour poser les bonnes questions et vous assurer que le partenaire que vous choisirez vous aidera vraiment à sécuriser vos finances.

Comment préparer votre premier dossier de recouvrement

Confier votre premier dossier à une agence de recouvrement au Canada, c’est le moment où une facture impayée peut enfin se transformer en argent dans votre compte. Une bonne préparation n'est pas juste une formalité; c'est ce qui va vraiment faire la différence et accélérer tout le processus. Plus votre dossier est solide dès le départ, plus l'agence pourra agir vite et bien.

Heureusement, ce n'est pas aussi intimidant que ça en a l'air. Les meilleures agences ont rendu cette étape très simple, souvent avec un portail client en ligne facile à utiliser. Le but, c'est que vous puissiez passer à l'action sans vous sentir dépassé par la paperasse.

Pile de documents administratifs, un presse-papiers et un stylo sur fond blanc avec éclaboussures colorées.

Rassembler les documents indispensables

Avant toute chose, prenez un petit moment pour mettre de l'ordre dans vos papiers. Voyez ça comme si vous montiez un argumentaire solide : chaque document est une pièce à conviction qui prouve que votre demande est légitime. Un dossier complet, c'est votre meilleur allié.

Avec toutes les preuves en main, l'agent de recouvrement peut immédiatement contrer toute tentative de contestation de la part du débiteur. Moins il y a de place pour le doute, moins il y a de place pour les délais.

Voici ce que vous devriez absolument avoir sous la main :

  • La facture détaillée : C’est la base de tout. Assurez-vous qu'on y voit clairement la date d'échéance, la description du service ou du produit, et le montant dû.
  • Le contrat ou le bon de commande signé : C’est la preuve de l’entente initiale. Ce document confirme que votre client était d’accord avec les conditions dès le départ.
  • Les preuves de livraison ou d'exécution : Un bon de livraison signé, un accusé de réception, un courriel de satisfaction du client… tout ce qui montre que vous avez fait votre part du travail.
  • Toutes vos communications : Pensez à inclure l'historique de vos échanges. Ça peut être des courriels de relance, des notes sur vos appels téléphoniques, ou même des promesses de paiement qui n'ont pas été tenues.

La transparence, une règle d'or

Un conseil que je donne toujours : soyez complètement transparent avec votre agence. Si votre client a déjà contesté la facture ou s'est plaint de la qualité de votre service, dites-le tout de suite. Tenter de cacher ce genre d'information ne fera que compliquer les choses et ralentir le processus pour tout le monde.

Signaler un litige existant n'est pas un aveu de faiblesse, mais une preuve de professionnalisme. Ça permet à l'agent d'anticiper les arguments du débiteur et de préparer la bonne stratégie de négociation.

Un bon partenaire de recouvrement préférera toujours avoir le portrait complet, même si certains détails sont moins flatteurs. Cette honnêteté est essentielle pour bâtir une relation de confiance et avoir des attentes réalistes sur l'issue du dossier.

L'accueil client, une étape clé

Une fois vos documents prêts, soumettre votre dossier devrait être un jeu d'enfant. Les agences modernes proposent des plateformes en ligne sécurisées où vous pouvez téléverser vos fichiers en quelques clics. Ce processus d'accueil, ou onboarding, est souvent le premier signe de la qualité du service que vous recevrez.

Un bon portail client devrait vous permettre de :

  • Ouvrir un nouveau dossier en moins de 10 minutes.
  • Suivre l'évolution de chaque cas en temps réel.
  • Communiquer facilement avec la personne responsable de votre dossier.
  • Consulter des rapports de performance clairs et simples à comprendre.

Ce genre d'outil transforme une tâche administrative qui pouvait être lourde en un processus fluide et transparent. Vous savez exactement ce qui se passe, ce qui vous laisse l'esprit tranquille pour vous concentrer sur ce qui compte vraiment : la croissance de votre entreprise.

Finalement, préparer ce premier dossier n'est pas une corvée. C'est le point de départ d'une collaboration qui, on l'espère, sera fructueuse. En donnant des informations claires, complètes et honnêtes, vous mettez toutes les chances de votre côté pour récupérer votre argent rapidement.

Vous avez des questions sur le recouvrement?

Entrer dans le monde du recouvrement de créances, ça peut sembler intimidant. Avant de faire le saut, c'est tout à fait normal d'avoir des questions et de vouloir des réponses claires. On est là pour ça.

Nous avons regroupé ici les questions que les entreprises canadiennes nous posent le plus souvent. L'objectif est simple : vous donner des réponses directes et pratiques pour que vous puissiez prendre la bonne décision, en toute confiance.

Combien ça coûte, une agence de recouvrement?

C'est souvent la première question, et c'est bien normal de se la poser. La grande majorité des agences de recouvrement au Canada fonctionnent avec un modèle simple : pas de résultat, pas de frais.

Autrement dit, si l'agence ne récupère pas votre argent, vous ne payez rien pour le temps qu'elle a investi. C'est un modèle sans risque pour vous. Quand l'agence réussit, elle prend une commission sur le montant perçu, qui varie généralement entre 20 % et 50 %.

Ce pourcentage n'est pas choisi au hasard. Il dépend surtout de l'âge de la dette et de sa complexité. Par exemple, une facture impayée depuis 90 jours coûtera moins cher à recouvrer qu'une créance qui traîne depuis plus d'un an. Un conseil : demandez toujours une grille de tarifs transparente avant de vous engager. Ça évite les mauvaises surprises.

Est-ce que je risque de briser ma relation avec mon client?

C'est une crainte parfaitement justifiée. Vous avez mis du temps et de l'énergie à bâtir ces relations. La bonne nouvelle, c'est qu'une agence professionnelle ne se comporte pas comme un bulldozer. Au contraire.

Une bonne agence de recouvrement au Canada agit comme un médiateur neutre et respectueux. Son but n'est pas d'intimider, mais de trouver une solution gagnant-gagnant. L'agent pourrait, par exemple, négocier un plan de paiement adapté à la situation financière de votre client, lui permettant de régler sa dette sans se mettre en difficulté.

Confier cette tâche à un tiers permet de retirer toute l'émotion du processus. Vous préservez votre relation directe, ce qui laisse la porte ouverte pour continuer à faire affaire avec ce client une fois la situation réglée.

Et si l'agence n'arrive pas à récupérer l'argent?

Même avec les meilleures intentions du monde, certains dossiers ne se règlent tout simplement pas. Si les tentatives de recouvrement à l'amiable échouent, l'agence ne va pas disparaître dans la nature.

Elle vous remettra un rapport complet de toutes les démarches entreprises : les appels, les courriels, les lettres envoyées et les réponses (ou l'absence de réponses) obtenues. À partir de là, elle vous présentera les prochaines étapes possibles.

Les options qui s'offrent à vous sont généralement les suivantes :

  • Lancer une action en justice, si le montant en vaut la peine et si votre client a la capacité de payer.
  • Fermer le dossier, si les chances de récupérer quoi que ce soit sont jugées trop faibles ou non rentables.

Comme la plupart des agences travaillent à la commission, si elles ne recouvrent rien, vous n'aurez rien à payer pour leurs efforts.

C'est quoi, le "point de non-retour" pour une dette?

Le temps joue clairement contre vous. D'un point de vue légal, chaque province a ce qu'on appelle un délai de prescription. C'est la limite de temps après laquelle vous ne pouvez plus poursuivre quelqu'un en justice pour une dette.

Ce délai est de deux ans dans la plupart des provinces, comme l'Ontario et l'Alberta, mais il est de trois ans au Québec. Une fois cette date passée, la porte des tribunaux se ferme.

Mais en réalité, vos chances de succès commencent à diminuer bien avant. Les statistiques sont claires : après 90 jours d'impayé, le taux de récupération chute de façon spectaculaire. Pour mettre toutes les chances de votre côté, le meilleur moment pour soumettre un dossier à une agence est entre 60 et 120 jours après la date d'échéance. N'attendez pas trop longtemps.


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